Si la diète cétogène est simple à suivre lorsque l’on prépare soi-même ses repas, elle peut devenir un vrai casse-tête lors de déplacements et notamment lors d’un séjour aux USA, inventeur du régime Gras+Sucre. Je témoigne dans cet article sur mon expérience LCHF en Amérique.

Je rappelle que j’avais 40 ans, pesais 100kg avec un IMC de 30, quand j’ai décidé de modifier profondément mon alimentation en adoptant les principes d’une diète cétogène.
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Partagé entre la volonté de poursuivre ma cétodiet et la volonté de goûter les dernières tendances de la junkfood US, j’ai anticipé ce que pourrait être mes repas dans les hôtels, les restaurants et autres fast food. Je connais assez bien les US pour savoir que l’offre est en fait plus large et plus diversifiée que ce que imaginent les Européens.

Dans la réalité, mon effort a été de courte durée… En fait, j’ai flingué mon état de cétose dès le premier petit-déjeuner. La cause : comme d’habitude, French Toast noyé sous un flot de sirop d’érable.

Tout avait pourtant bien commencé, oeuf brouillé, bacon grillé … mais mon estomac alors resté à l’heure Française insistait un peu pour les pommes de terres rissolées et j’ai finalement rempli mon assiette de truc plus ou moins bizarres.

Suivre un régime cétodiet aux USA

Nous avons traversé des contrés de faible population où la restauration semble conduire directement à l’hôpital. Dans les villes, le choix est bien plus évident.

J’ai même été surpris de constater que les cartes des restaurants affichaient le nombre de calories de chaque plat, une alternative aux frites est systématiquement proposé tout comme l’offre de produit “organic”.

Les quantités servies sont tellement importantes que nous ne commandions souvent qu’un seul plat pour deux.

Dans une diète cétogène, c’est limiter l’apport en glucides qui compte et comme en Europe, cette quantité est indiqué sur les emballages : “Total Carbohydrate”.

La publicité concernant la junk food est permanente et l’ingéniosité des marketeurs de l’industrie agroalimentaire est sans limite, sans retenue et cela fini progressivement par en devenir écoeurant pour ceux qui ne sont pas encore drogués.

Je précise qu’il s’agit de provisions pour mes amis !

La recherche d’aliments frais est devenu plus facile à San Francisco sans que je puisse retrouver un état de cétose.

J’ai cependant limité ma prise de poids et je compte bien sur la reprise de mon train-train quotidien pour revenir à une diète cétogène dont je ressentais à peine les réels bienfaits, au delà de la simple perte de poids.

Je serais ravi d’avoir vos témoignage, Comment gérez vous votre état de cétose en voyage ? Votre avis m’intéresse.

A bientôt

Hank